Descubre la vida, obra y legado musical de la icónica cantante francesa que sigue emocionando al mundo entero.
Biografía
Édith Giovanna Gassion, conocida mundialmente como Édith Piaf, nació el 19 de diciembre de 1915 en París. Tuvo una infancia marcada por la pobreza, pero su talento la llevó de cantar en las calles parisinas a convertirse en la mayor leyenda de la chanson française.
Piaf vivió con intensidad, amó apasionadamente y cantó desde el alma, convirtiendo cada experiencia en arte inmortal. Sus inconfundibles interpretaciones la hicieron símbolo de la fortaleza y la emoción profundas.
Línea de Tiempo
1915
Nacimiento
Édith Giovanna Gassion nace el 19 de diciembre en París, Francia.
1935
Primeros pasos
Descubierta por Louis Leplée, quien la apoda “La Môme Piaf” (El pequeño gorrión).
1940
Carrera en ascenso
Comienza a ganar popularidad durante la ocupación alemana, convirtiéndose en símbolo de la resistencia francesa.
1946
“La Vie en Rose”
Lanza su canción más emblemática, que se convierte en un éxito internacional.
1949
Tragedia personal
Su gran amor, el boxeador Marcel Cerdan, fallece en un accidente aéreo.
1960
“Non, Je Ne Regrette Rien”
Graba uno de sus himnos más potentes, que se convierte en su canción de despedida.
1963
Fallecimiento
Édith Piaf fallece el 10 de octubre a los 47 años, debido a un cáncer de hígado.
Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voilà le portrait sans retouche
De l’homme auquel j’appartiens.
Quand il me prend dans ses bras,
Qu’il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d’amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C’est lui pour moi,
Moi pour lui,
Dans la vie,
Il me l’a dit, l’a juré
Pour la vie.
Et dès que je l’aperçois,
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat.
Des nuits d’amour à plus finir,
Un grand bonheur qui prend sa place,
Des ennuis, des chagrins s’effacent,
Heureux, heureux à mourir.
Quand il me prend dans ses bras,
Qu’il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d’amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.
Il est entré dans mon cœur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C’est toi pour moi,
Moi pour toi,
Dans la vie,
Tu me l’as dit, m’as juré
Pour la vie.
Et dès que je t’aperçois,
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat.
Non, Je Ne Regrette Rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait
Ni le mal, tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C’est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J’ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n’ai plus besoin d’eux
Balayés les amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu’on m’a fait
Ni le mal, tout ça m’est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie, car mes joies
Aujourd’hui, ça commence avec toi.
Hymne à l’Amour
Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer
Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe, si tu m’aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu’l’amour inondera mes matins
Tant qu’mon corps frémira sous tes mains
Peu m’importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m’aimes
J’irais jusqu’au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J’irais décrocher la Lune
J’irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n’importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour la vie t’arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m’importe, si tu m’aimes
Car moi, je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l’éternité
Dans le bleu de toute l’immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu’on s’aime ?
Dieu réunit
Ceux qui s’aiment.
La Foule
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le Soleil et sous la joie
Et j’entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain je me retourne, il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Écrasés l’un contre l’autre, nous ne formons qu’un seul corps
Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l’un et l’autre
Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux
Entraînés par la foule qui s’élance et qui danse
Une folle farandole, nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s’envolent
Et retombent, tous deux épanouis, enivrés et heureux
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain, je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l’arracher d’entre mes bras
Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne
Nous éloigne l’un de l’autre, je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix s’étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure
Et traînée par la foule qui s’élance et qui danse
Une folle farandole, je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L’homme qu’elle m’avait donné et que je n’ai jamais retrouvé.
Padam… Padam…
Padam… Padam… Padam…
Il arrive en courant derrière moi
Padam… Padam… Padam…
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam… Padam… Padam…
C’est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d’erreur
Cet air qui sait tout par cœur
Il dit : “Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c’est ton tour
Y a pas de raison pour que tu ne pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras…”
Et moi, je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s’entrebattre gestes
Toute la comédie des amours
Sur cette air qui va
Padam… Padam… Padam…
Des “je t’aime” de quatorze juillet
Padam… Padam… Padam…
Des “toujours” qu’on achète au rabais
Padam… Padam… Padam…
Des “veux-tu ?” en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin de la rue
Sur l’air qui m’a reconnue
Écoutez le chahut qu’il me fait
Comme si tout mon passé défilait
Faut garder du chagrin pour après
J’en ai tout un solfège sur cet air qui bat…
Padam… Padam… Padam…
Il arrive en courant derrière moi
Padam… Padam… Padam…
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam… Padam… Padam…
C’est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d’erreur
Cet air qui sait tout par cœur
Galería
Legado
Édith Piaf representa la resiliencia, la pasión y el arte. Sus canciones, muchas de ellas compuestas en momentos de tristeza y alegría, siguen tocando corazones y forman parte esencial de la historia de la música francesa y mundial. Su legado perdura con fuerza y emoción en cada interpretación.
“Je ne regrette rien” — y nosotros tampoco, por poder vivir su música.